Quand je pense à toi, je t’aime.
Je t’aime tellement que mon cœur va exploser.
Ca fait boum dans la poitrine et serre mon
ventre.
J’ai du mal à respirer.
Ma gorge se noue, je n’ose pas te regarder.
J’ai peur que tu saches. Peur que tu voies que j’ai peur.
Je t’imagine me souriant, sur une digue, dans le
sud.
Je t’imagine caressant mon dos quand je suis
préoccupé par un truc.
Je t’imagine m’enserrant de tes bras quand je dors, car je dors toujours sur le
côté droit et que tu es de l’autre côté.
Je t’imagine dans ta
petite nuisette, sous la couette. Tu me demandes de venir te réchauffer car
c’est l’hiver et qu’il fait froid.
Quand tu parles à d’autres, je suis anxieux.
Je voudrais me rassurer mais je n’y arrive pas. Tu
pourrais les aimer plus que moi, ces autres.
Parfois, tu es tellement normale que je me
demande pourquoi je suis comme ça avec toi.
Souvent, tu es tellement géniale que je suis
écroulé de rire en t’écoutant.
Parfois, c’est toi qui as peur et je te rassure.
Il arrive que tu aie un caractère de chiotte,
mais c’est parce que tu as du caractère.
Parfois aussi, je suis bourré et je fais des
conneries devant toi. Alors je suis gêné. Et tu me regardes en souriant et tu
me dis que tu aimes tout de moi. Même ça.
Quand je chante ou écris, tu me dis que c’est
génial et que je vais être un grand artiste. Même que t’as peur parce que je
vais avoir plein de groupies.
En fait… Non, rien. Ca ne se dit pas.
Ca ne s’écrit pas non plus.
C’est si simple que les mots sont trop
compliqués pour décrire ce que c’est.
Tout ce que je sais, c’est que quand je pense à
toi, je t’aime.
15
avril 2011